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Poème renommé - Réalisé par P2A sur mon nom -

 

Serais-je assez hardi pour oser partager,

Un sujet peu banal avec toi mon ami ;

Sans mauvaises intentions, ni arrière pensées,

Savoir servir ces folles plaisanteries.

Et de cet attribut, tout à fait personnel,

Pouvoir parler ici d’un nom providentiel,

Tout en variant le ton par exemple, voici :

 

Amical :

Moi, monsieur si j’avais hérité d’un tel nom,

Je le tiendrais caché, précieux comme un Dupont.

 

Olympique :

De ces activités dont tu es amateur,

Ce nom va t’obliger à être le meilleur.

 

Auteur :

Quand tous les professeurs corrigent les copies,

Tu dois légalement toucher des royalties.

 

Courtier :

Par manque d’argent tu le mets aux enchères,

Des lots à acquérir ce sera le plus cher.

 

Spéculateur :

Sans plus attendre dans le palais Brugnard,

Fais le vite coter pour faire des milliards.

 

Littéraire :

Ce nom anagrammé par quelques érudits,

Fais connaître en secret que tu seras béni.

 

Pratique :

Mets le en loterie,

Assurément ce sera le gros lot.

 

Bourgeois :

Sur un parchemin tu mets ta majuscule,

Cherche sans tarder la chère particule.

Enfin et pour finir, ne pas en dire trop,

Car ton nom, mon ami, c’est quelquefois un mot,

Un mot qui aujourd’hui, c’est sûr m’a inspiré,

Pour faire de ces vers, un sujet pour parler.

P2A.

 

L'Yvette.

 

C’était un mois d’hiver et sous un ciel bien gris,

Fleuves et rivières, discutaient dans le bruit.

Tous se disaient puissants, dans cet état major.

C’était à celui qui parlerait le plus fort.

Et dans cette cohue, énorme brouhaha,

Sans savoir d’où elle vint, une voix murmura.

Tous se turent d’un coup devant un tel affront,

Et cherchaient du regard qui parlait sur ce ton.

La voix murmura, se faisant discrète :

N’ayez pas peur de moi, je ne suis que l’Yvette.

Un silence pesant parcouru les cours d’eau,

Mais que veux-tu de nous dirent-ils à nouveau !

Elle, timidement leur dit que son désir,

Etait de voyager et goûter aux plaisirs,

Que sa vie sans relief, copiait un étang,

Et qu’elle voulait humer, l’embrun des océans.

A la fin du discours, guettant leurs réactions,

Elle fut fort déçue quand ils lui dirent non.

La colère gagna ses rives arénées,

Et même un chaud soleil ne put la raisonner.

Captant sans retard la nappe phréatique,

Elle venait de trouver l’amie hydraulique.

Pour enfler, pour gonfler, pour enfin déborder,

Et quitter la région où jadis elle coulait.

Les foules s’enfuyaient, sur les grands boulevards,

Poursuivies par les flots, c’était un cauchemar.

Le pouvoir affolé, par ces débordements,

Fit voter quelques lois, par tout le parlement ;

Ils ne palabraient plus allaient à l’essentiel,

Ecrit noir sur blanc au journal officiel.

La dune du Pilat dans sa totalité,

Fut toute répandue autour de la cité.

De nombreux reporters, bouclant leur numéro,

A la une titraient : que d’eau, que d’eau, que d’eau ;

Mais elles grossissaient, on arrivait à rien,

Le malheur aujourd’hui, le pire pour demain.

Veena et Alain pris dans ces ruissellements,

Crièrent : Hâtons-nous, car le péril est grand,

Faisons un nouveau lit, en lui donnant du fond,

Et l’Yvette viendra, dans sa neuve maison.

Ils creusaient le jour, ils creusaient la nuit,

Leurs enfants éclairaient ce labeur fourmi ;

Les remblais retirés lors de l’opération,

Laissaient régner la nuit dans toutes les régions.

Surplombant l’abysse, Veena s’étant penchée,

Demanda à Alain : ça y est nous l’avons fait ?

Et celui-ci fourbu, une pioche à la main ;

Répondit oui chérie : c’est bien, c’est bien, c’est bien.

Devant l’énormité de la tâche accomplie,

Les touristes posaient pour la photographie.

Ils étaient ébahis devant cette saignée,

Qui partait de Massy jusqu’à l’Ile de Ré.

L’incroyable grandeur de l’excavation,

Troubla l’Yvette qui retrouva la raison,

Elle s’assagit enfin, car elle avait compris,

Qu’elle allait voyager dans son tout nouveau lit.

Alors les députés votèrent tous en cœur ;

Veena ainsi qu’Alain, mettons-les à l’honneur ;

Puisque nous n’avons vu que l’écume des faits,

Il faut quand il le faut quelquefois remercier.

Mais ne voulant rien avoir à ce qu’ils avaient droit,

La modeste famille tout d’un coup s’éclipsa.

A l’entrée du canal d’où partaient les vaisseaux,

Tout près de la jetée, on grava quelques mots ;

Finir la tâche ou mourir à la peine,

Vous qui me lirez prenez-en de la graine.

Amis ne pense pas après ces temps passés,

Trouver ces rares mots sur le marbre poli ;

Ils n’ont pas survécu, à ce monde imparfait,

A ce monde qui court, qui court et puis oublie.

 

 

 

P2A.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Drôle d'habitude.

 

Mon regard fut troublé,

Par quelque saint écrit,

Et l'esprit révélé,

Par un acte gratuit.

 

L'amour de mon prochain,

A guidé mes pensées,

Je ne suis cet humain,

Qui ne veut pas juger.

 

Avant qu'il ne soit trop tard,

Compagnon de toujours,

Ton fardeau fais le choir,

Il est beaucoup trop lourd.

 

Brise enfin ces chaînes,

Qui ont le bout doré,

Elles font tant de peine,

A ces êtres aimés.

 

Et si cette encre bleue,

Qui mouille ce papier,

Te révèle trop peu,

Ces quelques vérités.

 

Ecoute la raison,

Qui te dis d'arrêter,

Ne sois pas fanfaron,

Accepte d'abdiquer.

 

Jette au loin ce leurre,

Reprends ta vie en main.

 

Ah! mon cher ami.

 

En cherchant à trouver,

Ce que dit ce récit,

Ton esprit occupé,

A évité l'ennui.

 

Il t'a fait oublier,

Cette servitude,

Loin de loi éloignées

Toutes ces habitudes.

 

F2A.

 

Dernier clair de terre.

 

Une triste histoire qui va se répéter,

Elle est dans ma mémoire très dure à raconter,

Nous étions sœurs jumelles dans cette galaxie,

Toutes deux bien belles au départ de la vie.

 

 

 

Je les ai accueillis ces humains apeurés,

Ils ont vite conquis tout ce sol à leurs pieds,

Se sont multipliés bien plus que de raison,

Ils ont tout ravagé par delà l’horizon.

 

 

 

Mon air était très bon et je n’en manquais pas,

Mais des milliers d’avions en ont fait leur repas,

Ils ont troué ma peau, aspiré tout dedans,

M’ont laissé en lambeaux pour faire de l’argent.

 

 

 

Les terriens sont des fous ils ne respectent rien,

Ils pillent un peu partout sans penser à demain,

Un jour, ils furent surpris de voir droit devant,

Une boule bien bleue un peu comme un présent.

 

 

 

Leur tête bien remplie d’un esprit scientifique,

Ils l’on mise au profit d’une œuvre maléfique,

S’en sont allés un soir sans espoir de retour,

Vous prendre vous ma sœur et vos plus beaux atours.

 

 

 

Ainsi en faisant sur vous les mêmes erreurs,

Qui ont fait sur ma vie tout un tas de malheurs,

Je redoute l’instant où vous ayant ruinée,

Quitteront cette terre sans aucun regret.

 

 

 

Défendez-vous de tout, ne leur donnez plus rien,

Cachez votre bonne eau, gardez votre bon air,

Ne les écoutez plus, ne serrez plus leurs mains,

Et qu’enfin purifiée, vous pensiez à demain.

 

 

 

Revenant sur les lieux de leur crimes passé,

Sortent des machines, de beaux scaphandriers,

Ils plantent des drapeaux sur mon sol désolé,

Et regardent alentour s’ils n’ont rien oublié.

 

 

 

Messieurs, regardez bien votre lointain passage,

A laissé sur ma vie de vilains outrages,

Vous étiez arrivés comme de grands seigneurs,

Vous m’avez tout volé même ma pesanteur.

 

 

 

Bien seule à présent, je cherche mon logis,

En changeant de quartier, je ne sors que la nuit,

Ils m’ont défigurée aux portes du néant,

Seul, quelque poëtes trouve mon teint charmant.

 

 

 

Je demande au soleil et à ses conseillers,

D’éclairer les terriens sur le mal qu’ils ont fait,

De les juger coupables et pour les châtier,

De chauffer leur orgueil, quitte à les inonder.

 

 

 

Eloignée, solitaire de mon blafard halot,

J’éclaire la terre et l’armée de pourceaux.

 

P2A.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Regrets.

 

Mon amie est un logis qui a perdu son toit,

Il y règne le froid il y fait toujours nuit,

La demeure est béante, les portes ont disparu,

Le regret y entre et il n’en sort plus.

 

 

 

Le vent qui s’y engouffre se grise de chagrin,

De son très fort souffle en sème tous les coins,

J’arpente solitaire ce très long couloir,

Agressé de secrets, j’espère encore te voir.

 

 

 

Toute vive couleur me plonge dans l’effroi,

Jalousant l’esquimau et son amour du froid,

Les arbres déplumés par l’ardeur de l’hiver,

Copient sur mon âme l’intérieur toujours vert.

 

 

 

Mon profond désespoir tout couvert de la suie,

Se souviens des moments inoubliables nuits,

Ta peau couleur de pêche me laisse alarmé,

Elle hante ma mémoire, je me mets à pleurer.

 

 

 

Trévise, Versailles se sont mélangés,

Ils déversent à présent cette grande marée,

Des deux grands canaux qui courent sur ma peau,

Nulle éponge ne peut en étancher le flot.

 

 

 

Je sors le reliquaire de mon tiroir secret,

Merci à Nicéphore et à sa riche idée,

Je peux grâce à elle sur les plages fanées

Visiter ton sourire et ne pas l’oublier.

 

 

 

Et tel un Pygmalion recherchant sa muse,

Je dépose un baiser brûlant, passionné,

Et serrant sur mon cœur tout ce papier glacé,

J’attends un miracle de ce ciel qui s’amuse.

 

 

 

Les fioles alignées ont perdu leurs bouchons,

Le liquide précieux à jamais dispersé,

Ne fera plus jamais sur tes cheveux très longs,

Ces cours d’eau odorants qui me désaltéraient.

 

 

 

L’oreiller déformé dessine des vallons,

Dans le tissu rayé, on a fait la moisson,

Par la main qui les berce, les épis sont couchés,

La soie de ce foulard en garde des reflets.

 

 

 

A l’heure où la colombe,

Protège de son corps,

Sa nouvelle couvée,

Je sortirai de l’ombre,

Torturé par le sort,

Je te refleurirai.

 

 

 

Dans la céramique j’essaye d’arranger,

Ces lambeaux de la vie, ces restes d’espérer,

Triste et tout tremblant au bord du jour nouveau,

Je rejoins la pénombre et je fonds en sanglots.

P2A.

 

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