Dis-moi Papi, qu'est-ce que c'est la liberté?

Pourquoi maman chérie m'a ainsi appelée,

Et me serre si fort quand je suis dans ces bras?

Tu sais je comprends tout, on ne le dirait pas.

Ecoute mon enfant, avec difficultés,

Tes parents ont voulu, résolument chercher

Ce sentier très étroit, qui va vers l'inconnue;

Prenant la décision, ils étaient convaincus

Que c'était le moyen de pouvoir te trouver,

Dans un pays lointain; ils se sont obstinés,

Surmontant épreuves et oppositions;

A bout de force, frôlant la dépression,

Leurs coeurs se sont ouverts, sur cette souffrance,

Ecrasée de soleil sous l'indifférence,

De là s'est élevé un cri bouleversant,

Un terrible malheur du à ce tremblement;

Il fit tomber le mur, et les fondations;

Des décombres fumants, saisis d'émotion,

Tu leurs est apparue au milieu des cailloux;

Alors ils t'ont cachée du regard des jaloux.

Frêle et dénudée, ton corps était tremblant;

De tes yeux ruisselaient des larmes d'innocent.

Plus tard bien à l'abri, dans la grande maison;

Nous t'avons donné l'amour, et les biderons;

Tu m'as redemandé : c'est quoi la liberté?

En tirant mon veston, le visage penché;

J'ai soulevé alors tes cinq jolis printemps,

La réponse était dans, ton sourire d'enfant.

P2A

Voici, à ma demande ce que "P2A" écrivit à propos de mes peintures...

Pour ce grand tableau bleu :

Laisse-moi mon ami face au temps qui passe

Effacer ton ennui qui réduit ton espace

Plonge dans les replis de ce bleu enchanteur

Retrouve s'y l'émoi au milieu des couleurs.

N'essaie pas de partir et laisse toi guider

Par ces sphères aplaties, par ce centre aspiré

Au milieu du tableau tout cherche à s'élargir

Le décor entourant le merveilleux saphir.

On ne peut empêcher les gens de se haïr,

De détourner la tête, quand on ne veut rien dire,

Mais l'on ne peut non plus, empêcher de fleurir

La nature, dont le but est de s'épanouir !...

Si l'on n'a pas le choix, et forcer d'enlaidir

De plastics...nos jardins... pour mieux faire déguerpir

Ces satanés lapins qui s'en donnent à coeur joie

- Car pour s'en séparer il n'y a pas de loi ! -

Pourquoi vouloir priver la Nature d'embellir,

Au hasard des parcelles... et parfois trop grandir,

Au rythme des saisons... pour le plaisir des yeux...

N'est-ce pas l'essentiel... a jardin... d'être heureux ?

Il est temps d'assouplir, enfin le réglement,

Pour des rapports plus "cools"... vivre sereinement...

Nous sommes des adultes responsables et conscients,

Souciede nos jardins... potagers... d'agrément...

Et si "Dame Nature gentiment se rebelle,

Explosant de couleurs, pour être la plus belle,

Laissons-la vivre un peu... car elle est éphémère...

Et perdra tous ces charmes lorsque viendra l'hiver !...

NICOLE